Emmaüs73 s’engage !

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle ( grève générale et manifestation femmes russes en 1917) puis en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. Ce dernier aura lieu tout d’abord en Nouvelle Zélande en 1893 et pour les Françaises, il y a 79 ans seulement avec un premier vote en 1945!!!

C’est en 1975, lors de l’année internationale de la femme ( pas encore “des droits des femmes”), que, à Mexico, l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars, pour rappeler la discrimination dont elles souffrent partout dans le monde.

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde, et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. C’est aussi l’occasion de se mobiliser en faveur des droits des femmes, des constats, des avancées, des nécessités, des urgences avec une certaine focale sur leur participation à la vie politique et économique.

Le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l’école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportements se construisent sans discrimination sexiste ni violence.

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A Emmaüs, on a souvent oublié de parler des femmes, qui ont, et qui participent encore, à faire vivre ce mouvement.

Lucie Coutaz d’abord : elle cacha l’Abbé Pierre pendant la Résistance, elle adhéra immédiatement à ses valeurs et ENSEMBLE, ils fondèrent le Mouvement Emmaüs. Elle resta sa fidèle et essentielle secrétaire jusqu’à 1982, année de son décès. L’Abbé Pierre disait d’elle : “”Sans elle, Emmaüs n’existerait pas. C’est ce qu’affirment tous les compagnons et amis des origines. Et ils disent vrai.“

Aujourd’hui, le 8 mars 2023, Emmaus73 a envie de vous montrer les visages des femmes qui œuvrent pour ce mouvement ! Les compagnes qui ont pris leur place dans les communautés, traditionnellement connues pour être masculines. Les salariées, les bénévoles, qui ont elles aussi changé le visage et l’ambiance des lieux. La nécessaire mixité, la nécessaire tolérance de la différence. Car rappelons-nous qu’être “égaux” ne signifie pas être “identiques” ! Chacun, chacune a ici un rôle à jouer, une place à (re)trouver.

Emmaüs 73 veut rappeler son engagement pour la lutte contre toutes les formes de violence, toutes les formes de discriminations, y compris celles liées à la discrimination de genre.